La revue photographique CCCLCTNNN dépeint la vision de personnes sensibles à des réflexions identitaires. Suite à un dialogue autour de la maternité et d’expériences personnelles vécues en tant que femme, il a été question de constituer un environnement fictif dans lequel un personnage prend vie. Les images suggèrent une transition ; une réinterprétation du soi qui questionne. L’atmosphère se veut intemporelle, les actions poreuses, les attitudes polysémiques. Chaque revue CCCLCTNNN étant accompagnée d’une affiche à emporter avec soi. En s’appropriant les codes de la communication de masse par l’image, le projet interroge l’influence médiatique et publicitaire, habituellement sujette à une socialisation genrée.
2020
projet réalisé en master photographie de l’ensav la cambre
exposition : Hangar Art Photo Center (06/2021), bruxelles





ccclctnnn#1
Modèle • Elléa Cartier
Décor • Elléa Cartier, Camille Poitevin
Sculpture végétale • Elléa Cartier
Costume • Louise de la Tour
Remerciements • Clara Fontibus, Lison Bertholet
Intéressée par la notion de renaissance du soi, Elléa créé une analogie au végétal comme essence régénérative. Elle envisage le ventre de la femme tel un organisme qui renaît malgré toutes circonstances. Induisant le pouvoir vertueux du cycle, elle dépeint le souvenir d’expériences douloureuses telles que des interruptions volontaires de grossesse, que le corps accepte pour évoluer et grandir. Ce dernier cohabite avec un environnement fluctueux où les influences, infinies et parfois autoritaires, n’altèrent pas sa liberté. Elléa aspire à trouver de la pureté dans le sombre, le mortuaire, le concret. Elle propose un regard évolutif sur la brutalité des rapports genrés en imageant la force organique qui émane de l’intérieur.
Modèle • Elléa Cartier
Décor • Elléa Cartier, Camille Poitevin
Sculpture végétale • Elléa Cartier
Costume • Louise de la Tour
Remerciements • Clara Fontibus, Lison Bertholet
Intéressée par la notion de renaissance du soi, Elléa créé une analogie au végétal comme essence régénérative. Elle envisage le ventre de la femme tel un organisme qui renaît malgré toutes circonstances. Induisant le pouvoir vertueux du cycle, elle dépeint le souvenir d’expériences douloureuses telles que des interruptions volontaires de grossesse, que le corps accepte pour évoluer et grandir. Ce dernier cohabite avec un environnement fluctueux où les influences, infinies et parfois autoritaires, n’altèrent pas sa liberté. Elléa aspire à trouver de la pureté dans le sombre, le mortuaire, le concret. Elle propose un regard évolutif sur la brutalité des rapports genrés en imageant la force organique qui émane de l’intérieur.









ccclctnnn#2
Modèle • Mathilde Chaize
Décor • Mathilde Chaize, Camille Poitevin
Remerciements • Inès Aimarah, Clara Fontibus, Maj-Britt Verheijen Van Dyck
Mathilde évolue dans une atmosphère lourde et gorgée de tabous. Désorientée par un héritage culturel et familial passant sous silence le dialogue au sujet de la procréation, par l’autorité des rapports dans la médecine occidentale, elle est incertaine du statut qu’on lui attribue selon son genre. Progressivement, elle comprend et accepte ce qui s’avère être sa propre féminité, sa propre identité. Sa vulnérabilité et sensibilité deviennent centrales pour s’émanciper avec force et conviction. Elle prend la posture d’une créature charnelle à l’appétence corrosive, créant symboliquement une rupture entre fluidité et radicalité. Grâce à une déconstruction totale des influences, un équilibre se créé au sein de paradoxes mêlant le fantasmagorique et le dystopique.
Modèle • Mathilde Chaize
Décor • Mathilde Chaize, Camille Poitevin
Remerciements • Inès Aimarah, Clara Fontibus, Maj-Britt Verheijen Van Dyck
Mathilde évolue dans une atmosphère lourde et gorgée de tabous. Désorientée par un héritage culturel et familial passant sous silence le dialogue au sujet de la procréation, par l’autorité des rapports dans la médecine occidentale, elle est incertaine du statut qu’on lui attribue selon son genre. Progressivement, elle comprend et accepte ce qui s’avère être sa propre féminité, sa propre identité. Sa vulnérabilité et sensibilité deviennent centrales pour s’émanciper avec force et conviction. Elle prend la posture d’une créature charnelle à l’appétence corrosive, créant symboliquement une rupture entre fluidité et radicalité. Grâce à une déconstruction totale des influences, un équilibre se créé au sein de paradoxes mêlant le fantasmagorique et le dystopique.









ccclctnnn#3
Modèle • Médéa Anselin
Sculpture céramique • Béatrice Guilleman
Médéa interroge l’image de la femme en tant que mère. S’inspirant de différents symboles et légendes rattachés à la figure maternelle, Médéa voyage dans un univers en décomposition aux temporalités variées. Elle reprend notamment les figures dont le statut a été attribué selon le rôle d’enfanter. Un des thèmes les plus courants dans l’art chrétien est l’Annonciation de la Vierge illustrant une femme seule qui prend connaissance de sa maternité divine par la parole. D’un autre point de vue, la mythologie grecque fait la distinction de ses personnages et divinités selon leurs attributs ; la figure maternelle ne va pas de pair avec celle de guerrière, forte et indépendante. Par une désintégration des représentations, Médéa suggère une échappée vers une perspective d’avenir où le choix relatif à la maternité est synonyme de force et d’émancipation.
Modèle • Médéa Anselin
Sculpture céramique • Béatrice Guilleman
Médéa interroge l’image de la femme en tant que mère. S’inspirant de différents symboles et légendes rattachés à la figure maternelle, Médéa voyage dans un univers en décomposition aux temporalités variées. Elle reprend notamment les figures dont le statut a été attribué selon le rôle d’enfanter. Un des thèmes les plus courants dans l’art chrétien est l’Annonciation de la Vierge illustrant une femme seule qui prend connaissance de sa maternité divine par la parole. D’un autre point de vue, la mythologie grecque fait la distinction de ses personnages et divinités selon leurs attributs ; la figure maternelle ne va pas de pair avec celle de guerrière, forte et indépendante. Par une désintégration des représentations, Médéa suggère une échappée vers une perspective d’avenir où le choix relatif à la maternité est synonyme de force et d’émancipation.









